La vérité sur la culture du surmenage
Le discours de la culture du surmenage ignore les déterminants systémiques du monde dans lequel nous vivons. La race d’une personne, sa classe économique ou la famille dans laquelle elle est née contribuent toutes à sa capacité à atteindre l’idée qu’elle se fait de la réussite. Quelqu’un qui est né dans une position privilégiée a déjà une longueur d’avance sur quelqu’un qui ne l’est pas.
Parlons du contrôle des accès
En plus de la rétention de connaissances, le contrôle des accès consiste à maintenir quelqu’un à sa place. Sur le lieu de travail, cela peut ressembler à un.e responsable qui éprouve du ressentiment à l’égard d’un.e jeune employé.e talentueux.euse et qui, par conséquent, refuse délibérément de lui accorder des promotions ou de le ou la laisser assumer de nouvelles responsabilités et de nouveaux projets.
Le problème des stages non rémunérés
Nous connaissons bien l’archétype des stagiaires non rémunéré.e.s. Ils et elles passent leurs journées à chercher du café et à faire le travail que personne ne veut faire, tout en recevant peu ou pas de reconnaissance de la part du personnel à temps plein. Cela se justifie par le fait que c’est un moyen de « mettre un pied dans la porte » et d’acquérir une expérience du secteur qui, espérons-le, mènera à une carrière réussie. Mais en réfléchissant de manière critique aux stages non rémunérés, nous pouvons constater qu’ils sont dépassés et exploitants.