SOMMAIRE DÉCISIONNEL
La pandémie de COVID-19 a touché les Canadien.ne.s de tous âges, des plus jeunes enfants incapables de participer à des activités préscolaires ou de passer du temps avec leurs grands-parents, aux personnes âgées les plus sensibles au virus lui-même. Les Canadien.ne.s des générations Y et Z (les personnes âgées de 18 à 40 ans) ont eu leurs propres préoccupations. Les plus jeunes d’entre eux sont en train de terminer leurs études secondaires et d’entamer des études postsecondaires en pleine période de fermeture des écoles et de passage à l’apprentissage en ligne. Ceux et celles qui ont terminé leurs études sont en transition vers le marché du travail pendant un arrêt économique prolongé. Les milléniaux les plus âgés gèrent les effets de la pandémie tout en jonglant avec les nouvelles carrières et les besoins des jeunes familles et des parents vieillissants.
Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que la pandémie ait capté l’attention des Canadien.ne.s des générations Y et Z. La COVID-19 est l’enjeu d’actualité qu’ils ont suivi de plus près dans les quelques mois précédant l’étude sur les valeurs sociales des Canadien.ne.s des générations Y et Z, menée à l’automne 2020, et il est également le plus susceptible d’être mentionné comme le problème le plus important auquel le monde est confronté aujourd’hui. En même temps, la pandémie n’a pas déplacé toutes les autres préoccupations : pour de nombreux membres de ces deux générations, l’environnement et le changement climatique restent également au premier plan, surtout lorsqu’on pense à long terme. C’est particulièrement le cas des jeunes membres de la génération Z, qui sont moins susceptibles de mentionner la pandémie, et plus susceptibles de mentionner l’environnement ou le changement climatique, comme étant le problème le plus important auquel le monde est confronté aujourd’hui.
Une majorité des jeunes générations du Canada (celles qui ont entre 18 et 40 ans) disent également que la pandémie de COVID-19 a eu une incidence majeure ou du moins modérée sur leur vie. Cette incidence a probablement été ressentie en matière de santé et de bien-être émotionnels. En effet, deux personnes sur trois déclarent que la pandémie a eu une incidence majeure ou modérée dans ce domaine de leur vie. Trois sur cinq rapportent une incidence majeure ou modérée sur leur capacité à poursuivre leur travail ou leur éducation, ainsi que sur leurs finances quotidiennes et leur capacité à payer les factures. Les jeunes membres de ces générations, les femmes, les étudiant.e.s et les personnes à la recherche d’un emploi, ainsi que ceux et celles qui s’identifient comme autochtones, noir.e.s ou sud-asiatiques, sont tous et toutes plus susceptibles de signaler des répercussions importantes de la pandémie.
Peu de membres des générations Y et Z s’attendent à ce que la pandémie se termine rapidement. Seulement une personne sur dix s’attend à ce que sa vie revienne à la normale dans les six prochains mois (environ au printemps 2021).
Une majorité de Canadien.ne.s des générations Y et Z sont également convaincu.e.s que de réels progrès peuvent être réalisés au fil du temps dans la lutte contre les pandémies comme la COVID-19 sur le plan mondial. Les membres les plus jeunes de la génération Z (ceux âgés de 18 à 21 ans) sont les plus confiants dans la possibilité de réaliser ce type de progrès. En particulier, les Canadien.ne.s des générations Y et Z sont plus susceptibles de s’attendre à des progrès dans la lutte contre les pandémies qu’ils ne le sont dans le cas du changement climatique. Tout comme les Canadien.ne.s des générations Y et Z sont plus susceptibles de considérer le changement climatique que la COVID-19 comme le plus grand problème auquel le monde sera confronté à l’avenir si rien n’est fait pour y remédier, et ils sont également plus susceptibles d’avoir confiance dans la capacité du monde à progresser dans la lutte contre les pandémies que dans celle contre le changement climatique.
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